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BERTHE Maurice Henri
Maurice Berthe
est né le 22 juillet 1898, à Orbec en Auge ( Calvados ). Il habitait 20 rue
Gabriel Péri, 92250-La Garenne Colombes. Il était Capitaine au Long Cours, Cap
Hornier, Malamok. Il est mort le 30 janvier 1979, à l’âge de 81 ans.
Il
navigua sur le POURQUOI PAS (Guerre de 1914-1918 ) sous les ordres du Cdt
Charcot du 1er août 1918 au 8 septembre 1919 ( Flottille de la zone de
Normandie )
Il navigua sur
le WULFRAN PUGET du 9 mai 1924 à fin janvier 1925., faisant avec ce navire, 2
passages du Cap Horn
Lu dans le
Courrier du Cap :
Le malamok
Maurice Berthe vient d’appareiller le 30 janvier 1979, à l’âge de 81 ans.
Ancien de la Guerre de 1914-1918, à bord des patrouilleurs et des dragueurs de
mines. De retour d’un voyage du Chili, il avait doublé le Cap Horn, à bord
du 4-mâts barque WULFRAN PUGET au début de 1925, étant l’un des derniers
voiliers français à être au Cap Horn avec le RICHELIEU et l’AMERIQUE. François
Le Bourdais, Jean Perdraut, G, Pachot étaient avec lui, alors lieutenant sur ce
beau voilier de la Cie Bordes.
Il poursuivit sa
carrière à la mer, à bord de navires pétroliers, pour devenir directeur des
usines Bedford puis Esso, à Rouen où il se trouvait en 1940. Il termina comme
Chef d’Armement d’Esso Standard.
Il aura été le
dévoué trésorier de l’Amicale des C.L.C Français pendant 12 ans, ne
quittant ses fonctions que fin décembre 1978.
Il était
Officier du Mérite Maritime.
Notre grande
sympathie à Madame Berthe et à ses enfants avec nos sincères condoléances.
Lu encore
dans le même Courrier du Cap d’avril 1979 :
Le pavillon a été
mis en berne dernièrement pour Maurice Berthe. Il faut ajouter qu’à ses obsèques
étaient présent son excellent ami fidèle Francis Evenou qui bientôt
aura 87 ans. Ils se rencontraient très fréquemment à Paris. Il m’a été
assuré que la participation florale cap hornière a été de qualité en cette
triste cérémonie. Nous en remercions Evenou et Lemaire pour leur contribution
respective. De Toulon, son compagnon à bord du WULFRAN PUGET au Cap Horn, François
Le Bourdais était venu et, fidèle attention, avait apporté avec lui le
pavillon de notre A.I.C.H., pour en recouvrir le cercueil. Le commandant Traizet,
président de l’Amicale des Capitaines au Long Cours Français, dans une
allocution sentie, a retracé les étapes de la longue et belle carrière de
notre ami disparu, toute dévoué à la mer, au service de son Pays et à sa
serviabilité amicale et humaine envers tous ceux qui l’ont connu et approché.